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A Metz, j'arrive par le train, humm, l'expérience était donc là bas, je devais y aller, je marche, je vais rencontrer Octave cowbell, il était donc là lui.

C'est nul oui, mais vraiment nul car je vais me vendre.

J'ai pris soin de bien me déguiser, afin de séduire beaucoup d'acheteurs.

Octave fera le crieur, appellera les spéculateurs et qu’une bonne chance les fasse arriver à sa galerie ! Nous allons vendre à la criée des artistes.

Ceux qui ne pourront pas payer cash, payeront l’année prochaine, ou bien jamais, pourquoi pas ?

La foule arrive il ne faut pas tarder, ni les faire attendre davantage

Et Bien vendons !

ça y est, je m'lance dans le commerce des commerces.

Hé, l'Autrichien, entre et fait toi voir par ceux qui sont ici, réunis.

Regardez le bien, il a l'air d'un homme respectable ?

Pourtant sa sexualité est communiste et vous êtes le beurre, la margarine, vous allez fondre en lui, il va vous donner une leçon.

Par exemple, toi ! Assied toi devant lui, prends une chaise, dégrafes son pantalon et branles le, donnes lui son jus, il a besoin de peindre.

Première leçon le cul à l'air, Oscar l'expressionniste dit son texte avec un fort accent allemand.

Devant lui deux grosses fesses de Keupon rose diffusent des images d'orgies animalières, une cochonne à sa droite récite un texte en grognant, elle couine la peintresse. Pour finir le tableau un homme apparaît avec un fouet qui nous hèle des ordres à la manière de :

C'est bien !

Continus !

Vas y !

Je vais te soumettre !

Nous sommes en pleine action de peinture, auto peinture auto mutilation, auto machin, auto j'sais pas quoi.

Otto Muelh pendant que vous y êtes !

Non, lui il n'est pas à vendre.

A ce moment là, le public on l'oubli, mais il revient sur nous comme ma CAAF à la tronçonneuse.

Aux deuxième acte, le zombie qui est en moi est possédé par le savoir.

Il s'agit d'une pièce de théâtre qui représente une farce pathétique, vous voyez, le genre bien inactuel.

Les poils du pinceau deviennent des poils d'ânes

Hi Han. Ah non, il faut éviter ces cris.

La cochonne de peintresse revient sur moi.

Elle peint ma gueule avec une bite de lépreux.

Je suis mal.

Je sors de scène en cours de performance car derrière un repas nous attend,

Merde, j'aime pas les huîtres, au bord de la gerbe et à la limite de la croûte, je vomis dans la baignoire et je rigole, c'est bien comme fin.

Non, voilà une autre fin, le fossoyeur de la galerie me traie comme une vache mais à la place du lait gicle du sperme d'exclu.

Si le cinéma raconte encore des histoires, je peux aussi avoir une vision athée de l'art.

Merci Octave...

David Legrand (pour la galerie du cartable )

2008

ARTISTE À VENDRE
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